Bienvenue à la maison!

Chers lecteurs, le lieu dans lequel vous pénétrez à présent sera votre demeure pour un temps. Concentrez-vous et laissez vous guider par votre hôte...

    Une large galerie se dressait devant eux. Lorsque le garde ferma derrière eux, un bruit sourd résonna dans le long corridor. La pierre taillée offrait une bonne caisse de résonnance. Le décor semblait tout droit sorti d’un film d’époque. De grands tableaux étaient accrochés aux murs, témoignages des ancêtres de la famille royale. Les murs étaient nus à l’exception des portraits. Le dallage au sol était recouvert d’un long tapis rouge, comparable à celui de Cannes. Au bout du couloir, on distinguait une salle chaleureusement éclairée. La température était très agréable à l’intérieur.

    Le prince leur fit traverser la galerie des portraits et les mena à l’entrée. Il contempla un moment la grande salle qui se trouvait devant lui et leur annonça sur un ton fier :

- Voilà, vous êtes chez moi. Il se poussa légèrement sur le côté avant d’ajouter : Je vous laisse admirer un peu le paysage.

    Il y avait en effet de quoi admirer. Le petit salon sur la droite était aménagé pour l’hiver avec sa grande cheminée et ses fauteuils confortables installés devant la table basse. Le salon était complètement ouvert sur le reste du château, aucun mur ni aucune porte ne l’en coupait. En face, un long couloir prolongeait la galerie, donnant l’accès à un escalier à la rambarde dorée qui menait à l’étage. A gauche, un escalier à quatre marches menait à une grande pièce rectangulaire à ciel ouvert où se trouvait une grande table de même forme en bois foncé. Dans le renfoncement des murs, on distinguait des portes menant à d’autres parties du bâtiment. La Grande Salle (celle de gauche) était entourée de couloirs munis de rambardes dorées elles aussi. On voyait tout l’étage d’en bas, rien ne séparait les deux niveaux à part les rambardes et les escaliers. Touts les murs étaient tapissés de draps pourpres, laissant seulement le quart supérieur de leur surface nu, c'est-à-dire en pierre grise comme dans les châteaux anciens. Le même tissu recouvrait le sol dans son intégralité. Le décorateur avait l’air d’aimer le rouge.

    Jack s’intéressa au fond de la Grande Salle. Une très épaisse colonne de briques sombres traversait le bâtiment pour aller soutenir le plafond. Ce système semblait se répéter derrière le salon et au-delà de leur champ de vision de part et d’autre de la résidence. Les aménagements s’étaient construits autour de ces piliers de soutient si bien qu’ils se fondaient dans le décor. De grands lustres dorés pendaient au plafond, illuminés de chandelles blanches. Une atmosphère chaleureuse se dégageait de ce décor semblant appartenir au passé.

Comments

[elfe des neiges]

coucou,je pense que le décorateur n'était pas ta mère à cause du rouge. Bisous